Julius Firmicus Maternus
(✶337÷350 †-)
Julius Firmicus Maternus est un écrivain latin du IVesiècle ap.J.-C. né et ayant vécu à Syracuse (Sicile).
Il a compilé vers 330 ap.J.-C. un ouvrage en huit livres sur l'astrologie: la Mathesis (ou les Matheseos libri octo). Imprimé en 1501 par Alde Manuce, cet ouvrage a été réédité récemment en trois volumes par les Belles Lettres (voir bibliographie). Wilhelm Knappich a écrit que la Mathesis est «le seul traité latin d'astrologie qui ait été entièrement conservé».
Bien qu'étant assez confus - on peut même dire que les contradictions y pullulent - en raison de la multiplication des sources compilées (notamment Marcus Manilius, Claude Ptolémée, Dorothée de Sidon, d'anciens traités gréco-égyptiens faisant référence à Hermès Trismégiste ainsi que des sources chaldéennes), le Matheseos servit longtemps de base aux astrologues occidentaux.
Firmicus Maternus a, dans le livre VIII de la Mathesis, donné une signification à chaque monomère (indiquant un sens pour chaque degré de l'écliptique.
Converti au christianisme, Julius Firmicus Maternus a rédigé vers 348 ap.J.-C. un Traité de la fausseté des religions profanes (De errore profanarum religionum), publié d'ordinaire avec Minucius Felix, et imprimé séparément par F. Munster, Copenhague, 1827. Ce dernier ouvrage a également été réédité par Les Belles Lettres sous le titre L'erreur des religions païennes (voir Bibliographie).
En 1935, l'union astronomique internationale a donné le nom de Firmicus à un cratère lunaire.
Bibliographie
Œuvres
- L'erreur des religions païennes (vers 348), trad. Robert Turcan, Paris, Les Belles Lettres, 1982 (Collection des Universités de France), 447 p., (ISBN2251013172)
- Mathesis (vers 330), trad. P. Monat, Paris Les Belles Lettres, 1992-1997 (collection des Université de France):
- T. 1: Livres I et II, ISBN 2-251013-63-6
- T. 2: Livres III, IV, V, ISBN 2-251013-76-8
- T. 3: Livres VI, VII, VIII., ISBN 2-251014-02-0.
Études
- Béatrice Caseau, «Firmicus Maternus: Un astrologue converti au christianisme ou la rhétorique du rejet sans appel», in La religion que j'ai quittée, éd. D. Tollet, Paris, Presses de la Sorbonne, 2007, 39-63.
Source: Wikipédia, L'encyclopédie libre
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